Chaque texte a son propre rythme, sa cadence, et le tout est agencé comme un appel à la réflexion.

De l’unité à l’amour, des choix politiques à l’intégration des peuples, du pardon à l’orgueil, de la foi à la jalousie ; les écrits didactiques de Mage Abeille pointent du doigt les maux de la société africaine.

Est-ce pour nous réveiller ou pour nous suggérer une vie plus empathique ? Chacun y trouve un écho, un conseil ou une philosophie de vie.

La force de ce recueil de poésies réside dans la subtilité de l’auteur à nous interpeller avec cette tonalité d’antan qui interpelle et force à analyser la condition humaine.
Du jeune lecteur au plus âgé, il sera difficile de rester insensible à ces textes criants de vérité.

Trois magnifiques nouvelles/contes d’une grande simplicité.
Peut-être faut-il le répéter plus souvent, mais : LE TRAVAIL ASSURE L’INDÉPENDANCE.
C’est ce que Bruno LUMENE cherche à nous faire comprendre au fil des ambitions et des désirs de chacun de ses personnages.
Le style est épuré, direct, parce qu’il ne s’agit pas d’user de fioritures, mais de prendre chaque lecteur par la main et de lui expliquer pour quelles raisons nos choix orientent toujours notre devenir.
Et s’il y a des rencontres qui changent favorablement la donne, d’autres en revanche subvertissent nos valeurs.
L’auteur se sert des mésaventures du quotidien pour nous suggérer avec habileté que LE TRAVAIL ASSURE L’INDÉPENDANCE.
Alors que reste-t-il à faire ? Se mettre au travail !

Crush, bécot, wesh, bestah, chanmé, bae… Le monde des jeunes possède bien d’autres facettes.
Amitié, entraide, partage, humour, résilience, amour… Aaron et sa bande d’ami.e.s, se confrontent à l’apprentissage de la vie qui se révèle être source de conflit, de satisfaction, de défi, d’émulation, et parfois de peur et de désespoir.
Ils sont dans l’adolescence, ils traversent les turbulences qui vont les forger et faire progressivement avancer chacun d’eux vers ce monde adulte qui attire autant qu’il effraie.
Hilarants, instructifs, et réalistes, TOUS ENSEMBLE, ces gamins nous embarquent dans une traversée au cœur de la jeunesse ; et nous apprenons de leurs mots – maux, que leur vision du monde est faite de beaucoup de nuances.

Ce roman est une immersion en skred dans les périples de la génération Z.

Beaucoup de sarcasme dans ces RÈGLEMENT DE CONTES.

Avec une certaine dextérité et une bonne dose de sagesse, Olivier ROVIA infuse et distille dans chacun de ses récits, son humour perçant et parfois grinçant.

Les contes sont surprenants de réalité et de discernement. La banalité de la vie y est décrite sans parti pris, et c’est le clin d’œil artistique de l’auteur qui révèle l’ironie et la dérision de notre quotidien.

Avec un style épuré, Olivier ROVIA tisse des anecdotes causasses pour faire rire bien sûr, mais aussi pour délivrer de précieuses leçons de vie à retenir.  

Ceci n’est pas une fiction. Mais un voyage réel. Au Togo, au Canada, aux États-Unis, au Mexique. On voyage au frais d’un auteur qui relate faits, situations et expériences personnelles dont l’écriture charme et captive.

Ceci n’est pas une fiction. Mais plutôt de vraies traces du parcours d’un auteur qui nous rappelle qu’il faut parfois arracher sa peau (métaphoriquement bien sûr) pour nourrir ses rêves et bâtir son chemin. 

Juste au moment où il appuya le déclencheur, une sirène, sortie de nulle part, émergea de la piscine. Il l’avait prise de dos. La surprise l’hypnotisa un moment puis il se mit à contempler ce joli corps nageant avec grâce dans l’eau. Brusquement la fille se retourna et l’aperçut :

– Who is that ?

– Pardon ?

Evidemment ce mot existe dans les deux langues et a la même signification. La fille reprit donc :

– I mean who you are.

– C’est que je ne comprends pas ce que tu dis.

– You come here with a photograph taking pictures of our house, why ?

– Ah ! non, je ne suis pas un photographe. Le coin m’intéresse et je prends juste des photos souvenir.

P comme Peace, L comme Lucie, A comme Anne et N comme Nadine, Le Plan est la saison 2 de Selfie de Nana Técla, avec à l’affiche un groupe de quatre filles aussi différentes les unes des autres. Autant la discipline et les bonnes notes sont de mise dans leur lycée, autant les complicités et les rivalités sont au rendez-vous. Tout semblait être maîtrisé par Peace et compagnie, même le nouveau groupe des garçons aux allures snob, jusqu’au jour où débarqua une autre fille, Merveille. Elle aurait pu passer inaperçue si elle ne portait pas le même patronyme que Anne mais si différente d’elle. La suite ? Bienvenue au légendaire Collège Chaminade de Kara ! sous la plume de Bright Lembo.

Monsieur Richard Nuvon était Directeur financier d’une banque internationale jusqu’au jour où il revint à la maison avec le verdict : Nous quittons le pays.

Affectation ? Aventure ?  Exil ?

Omer, fils unique de son père n’avait rien compris de la décision sans pour autant demander des explications. Si sa mère ne l’avait pas fait, que pouvait-il donc, lui un enfant de sept ans.

Et jusqu’à l’âge mâture, il a vécu des conjectures de ce qui a pu envoyer en exil son père, laissant derrière lui sa haute fonction, ses biens et la grande famille Nuvon dont il était la pierre angulaire.

Après tout, Omer admirait tellement son père qu’il suivit ses traces dans les études. Son leitmotiv : tel père, tel fils.

Seulement, le digne fils ignore les enjeux du secret que son père a emporté dans son repos éternel ou plutôt lui a laissé en héritage.

Mademoiselle Rouama, étudiante en troisième cycle au département d’histoire et archéologie vient de subir une déception amoureuse. Elle est donc envahie par une grande dépression au risque de laisser tomber ses  études. Mais elle a la chance de se rendre en Egypte pour des fouilles archéologiques. Là, elle fait une découverte qui va changer le cours de sa vie.

Extrait

« De la première voiture, sortirent deux hommes, en boubou, avec leur face cachée dans des sacs. De la deuxième voiture, un homme en rouge s’approcha avec un sceptre en main, cet homme que tous appelaient  »Grand maître ». Il se mit à prononcer des paroles mystérieuses dans des langues mystiques. Les arbres bougeaient, le vent et la poussière soufflaient autour de ce cercle de personnes, un tourbillon gigantesque les entourait, impossible de filmer quoi que ce soit avec nos caméras, de gros et noirs nuages les recouvraient et il ne pleuvait qu’à cet endroit précis où ils se trouvaient. Nous n’entendions que les paroles de leur Grand maître, sans pour autant comprendre ce qu’il disait. Et, quand il lui plut de se taire enfin, des tombes se mirent à s’ouvrir, des morts en sortirent et les rejoignirent. Notre plus grande prière adressée à Dieu ce soir-là, était de ne pas laisser la tombe, sur laquelle nous étions, s’ouvrir elle aussi. »

Rencontre de rêve que celle de Rose et Eros

Oasis des délices en fut le magnifique théâtre,

Suave passion en jaillit et enflamma leur être,

Envieux en devinrent l’arbre et l’écorce,

Symboles ils sont pour toujours de l’amour.
En leur amour on trouva plus fort que rhinocéros, “Au-delà d’une simple fiction, ce conte nous amène à penser mieux la réconciliation sur tous les plans. Nous avons intérêt à aller au-delà de nos divergences pour que les espions de l’amour en deviennent des lampions et qu’en dépit de nos divergences, nous puissions passer réellement l’aquarelle sur nos querelles. Nous n’avons pas à façonner l’amour mais nous devons plutôt lui donner la chance de nous transformer et de transformer notre monde.”

Extrait de la préface de Moïse INANDJO

Les sentiments et les études : deux réalités qu’il est souvent difficile de gérer ensemble. Mais, cela n’empêche pas que les deux interfèrent.

Passer du statut d’étudiant célibataire, en quatrième année de médecine, à celui de polygame avec enfants, en l’espace d’une année scolaire, n’est pas chose aisée.

Et lorsque cette histoire se déroule dans un village comme Adagali, où les nouvelles vont bon train, distillées dans les jarres de la vieille Aïwa ou broyées par le vieux moulin Gatouga, il n’est pas étonnant que l’affaire tourne au drame au grand dam d’une pauvre famille dont tout l’espoir repose sur l’avenir d’un fils unique : Adjeh.